30 juin 2006

TESTES ET APPROUVES (2)

Dans un premier message, j'avais testé et approuvé le pain pour sandwich de Sophie et la purée de pois cassés de Cléa. Aujourd'hui, deux nouvelles recettes empruntées à des bloggueuses de la sphère culinaire.


Les roses de sables de Sophie sont tellement simples à faire et si jolies à regarder avant de les avaler d'une bouchée que je n'ai pas résisté !
Un petit tour à la biocoop, des pétales de maïs et du chocolat que j'ai choisi au lait dans mon panier et en avant pour cette petite recette.
Bien enrobés de chocolat, j'ai déposé des petits tas de pétales dans des moules à madeleine, ce qui leur a donné cette forme ovoïde. Miam !



C'est une autre Sophie, celle de Sucré-Salé, qui m'a donné envie de faire une tarte à la moutarde. Plat typique de ma mamie, ça faisait une éternité que je n'en avais pas mangé ! Bien que la pâte allégée que nous proposait Sophie me tentait, j'ai finalement opté pour la traditionnelle pâte à tarte de Cléa que j'ai aromatisée au paprika ! Ultra-simple et ultra-rapide ! Mieux vaut faire chauffer la pâte seule avant de lui mettre sa garniture et bien épépiner les tomates car elles rendent beaucoup d'eau !


Il me faudrait plus d'une vie pour tester toutes les recettes que je glane sur la Toile et dont je me fais un petit classeur... Certains bloggueuses rivalisent avec les plus grands chefs et les plus grands photographes culinaires !!
Merci à toutes celles qui nous ouvrent leur cuisine !!!


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28 juin 2006

MILLE-FEUILLES DE TEMPEH, POMME ET BETTERAVE et SPAGHETTIS DE LA MER

Après mon article sur le miso et avec celui-ci, vous aurez compris que je suis en pleine frénésie de cuisine japonaise. De loin ma préférée depuis que j'ai découvert il y a quelques années les terryakis, makis, sushis, sashimis...etc
Revenue de la biocoop avec un panier rempli des ingrédients qui avaient suscité ma curiosité et ma gourmandise, j'ai laissé aller mon imagination à ce mille-feuilles végétal et à ces pâtes aux algues.



Pour le millefeuille

Préparer une sauce à base d'huile d'olive, de vinaigre de riz, de moutarde (ici Savora), de sauce soja. Y laisser mariner pendant 1/2 h au moins quelques tranches de tempeh puis les faire sauter à la poêle. Quelques minutes suffisent.
Dresser le mille-feuilles en alternant rondelles de pommes, rondelles de betteraves et rondelles de tempeh.


Pour les pâtes

Faire bouillir de l'eau dans une grande casserole. Y jeter un peu de sel et y verser une goutte d'huile. Mettre les algues-spaghettis dans l'eau. Dix minutes à quinze minutes plus tard (selon le temps de cuisson des pâtes), leur ajouter la même quantité de spaghettis (au blé ceux là ;). Quand ils sont al-dente, égoutter et servir.


En plus d'être esthétique, c'est délicieux. Je raffole des algues et j'aime le contraste de texture avec les spaghettis. Du côté du mille-feuilles, le mélange des saveurs s'opère avec finesse ; je n'avais aucun doute sur l'association betterave-pomme bien connue mais j'avais peur que le tempeh tranche trop. Ici, il apporte du croquant et une légère amertume qui rend le tout aigre-doux.


26 juin 2006

NOUVELLES FONCTIONNALITES SUR LE BLOG

Pas d'articles en ce début de semaine car j'ai passé le week-end à ajouter 2-3 trucs dans la colonne de droite : une petite horloge, juste pour le fun, un logo pour me contacter par mail et tout en bas, une barre de recherche si vous voulez retrouver quelque chose de précis dans le blog.
J'ai aussi modifié un peu le design des Index.
J'ai essayé de modifier la couleur de fond car je sais que le blanc sur fond noir fatigue les yeux mais ça me cause des tas de soucis à cause des couleurs de police qui ne ressortent plus (forcément blanc sur blanc...), et ça me demanderait trop de travail pour tout reprendre. Désolée donc pour celles qui ont du mal avec celles-ci..
Il semble que certains utilisateurs de Thunderbird ne reçoivent pas les mises à jour du blog depuis quelques temps. Je ne sais pas d'où ça vient... C'est rageant. Espérons que ça s'arrange bientôt.


A très vite pour de nouveaux articles !

23 juin 2006

LA GRIOTTE SUR FREQUENCE TERRE

Le webmaster du site Fréquence Terre m'a demandé d'intégrer son équipe de chroniqueurs pour une rubrique sur les écogestes. Ceux qui lisaient mes articles sur le blog des Conseils du Géant vert y retrouveront ma démarche. J'essaierai de tenir le rythme d'une chronique hebdomadaire ; vous pouvez les commenter, critiquer ou demander un surplus d'informations comme sur un blog.





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20 juin 2006

LE MISO


A l'heure où tout le monde se pâme devant un sorbet ou un cocktail rafraîchissant, La griotte ne fond que devant sa tasse de miso brûlant...


Késako ? Le miso est constitué de haricots de soja, d'eau, de sel et souvent d'orge ou de riz. Les ingrédients sont placés dans des cuves de cèdre où, au contact d'un champignon, ils vont fermenter pour donner une pâte un peu collante. Pas très ragoûtant dit comme ça ; ça me rappelle la tête de ma maman quand j'en avais laissé dans son réfrigérateur... Un peu la même qu'Anémone devant le kloug de Mr Preskovitch dans Le Père Noël est une ordure. Mais il ne faut pas se fier aux apparences car c'est absolument délicieux !


Un peu d'histoire
Utilisé en Chine depuis plus de 2000 ans (le chiang), le miso traverse les frontières pour arriver dans les cuisines des pays asiatiques voisins, notamment au Japon (au VIIème siècle) où il devient un véritable ingrédient de base.
u menu de tous les Japonais, la soupe de miso (misoshiru) est un met traditionnel encore très apprécié aujourd'hui puisque consommée par plus de 3/4 de la population. La tradition veut que les femmes sachent la préparer avant de se marier.


Vertus
Le miso est riche en vitamine du complexe B, en fer, en zinc, en calcium, en fibres, en protéines (très intéressantes par l'association des haricots aux céréales dans sa composition)... Il contient tous les acides aminés essentiels.

Il est reminéralisant.
Il aide à la digestion et à l'assimilation des aliments par l'intestin grêle.
Ses vertus toniques en font un très bon stimulant pour commencer la journée, sans les désavantages que peut avoir le café (les Japonais en consomment dès le petit-déjeuner).
Il aide à l'élimination du cholestérol.
Il participe de la bonne circulation sanguine.
Il permet de lutter contre certains cancers (sein, prostate, estomac) et de ralentir le vieillissement des cellules.
Il renforce l'organisme qui ainsi nous protège mieux des maladies, des désagréments digestifs, des éléments pathogènes...
Il retarde l'ostéoporose et diminue les symptômes de la ménopause.
Anti-oxydant, il aide à l'élimination des toxines (nicotine, alcool, médicaments...). A intégrer donc dans une cure detox

Très salé, il ne faut pas en abuser.
La pasteurisation lui fait perdre de sa valeur nutritive.


Utilisations
On l'achète dans les épiceries asiatiques, en biocoops et dans les magasins de diététique. Il en existe plusieurs variétés, selon la couleur (blanc, noir, beige), le levain (blé, soja, orge, riz...), la saveur (plus ou moins salée). Il peut avoir fermenter de 3 jours à 3 ans .
Vous pouvez en trouver sous forme de pâte à conserver au réfrigérateur ou lyophilisé comme des bouillons-cubes. Préférez-le non pasteurisé et sans additifs.

On le dilue dans une soupe à boire telle quelle ou dans laquelle on peut ajouter quelques cubes de tofu et/ou des algues par exemple.
On peut aussi le diluer dans un bouillon de cuisson.
Il peut être incorporé dans plusieurs préparations culinaires (sauces, pâtes, légumes...) mais mieux vaut éviter de le faire cuire pour qu'il conserve toutes ses propriétés.

Quelques recettes à tester : le pâté au miso de la maman de Cléa, le miso râmen de Charlotte, la sauce Kochu Chang de Virginie ainsi que sa soupe miso au bouillon Shiitake.


Liens
"Miso" sur Wikipédia
"Miso" sur Coupdepouce.com
"Miso" sur Cuisine-japonaise.com
"Miso" sur Biogassendi

Il existe un livre consacré au miso écrit par Suzanne Dionne : Le miso, plus qu'un aliment... la vie mais je ne le connais pas. Si certains d'entre vous l'ont lu...


18 juin 2006

ORANGETTES EPICEES

Petit budget pour les fêtes dit petits cadeaux maison...
A partir de la recette des écorces de pamplemousse confites donnée par Hooly, j'ai tenté des orangettes au sucre roux au épices...
C'est un peu long mais très simple.



- 1 orange bio

- eau de source
- sucre roux aux épices




Lavez l'orange, pelez-la et découpez l'écorce en fines lamelles.

Faites blanchir les lamelles : à 4 reprises, les couvrir d'eau, mettre sur le feu et à ébullition, les rafraîchir sous l'eau froide.
A feu doux, les faire cuire accompagnées de leur poids en eau de source et de sucre roux. Tournez à la cuillère en bois pour éviter que ça n'attache dans le fond de la casserole. Le sucre va former un caramel autour des écorces d'orange.

Quand le liquide a été en grande partie absorbé (il faut bien compter 1h), retirez du feu. Sortez les orangettes une par une (attention ça brûle) et placez-les sur une feuille de papier sulfurisé. Passez le doigt dans le fond de la casserole... :)
Détachez-les au bout d'une dizaine d'heures minimum et faites encore preuve de patience car elles seront meilleures une fois réfrigérées... Au frais, le sucre se cristallisera.


NEMS AU COLIN

J'avais dans ma cuisine un sachet de feuilles de riz qui attendaient tranquillement leur heure et j'avais surtout hier soir une forte envie de cuisine chinoise.
Comme on était samedi soir, à une heure trop tardive pour se rendre à notre épicerie asiatique préférée, il a fallu improviser avec ce qu'il y avait dans les placards et le réfrigérateur... Heureusement pour nous, on y a déniché de quoi faire ces délicieux pâtés impériaux. Et pour la première fois, nous nous sommes lancés dans une friture sans friteuse !


Pour 6 grands nems :

1 cs d'huile d'olive - 1 bouillon cube - 3 petites échalotes - 2 petits filets de colin - 1 poignée de petits pois surgelés - 100 g de chou chinois hâché - 1 carotte en lamelles - des champignons noirs - 200g de pousses de soja - 2 œufs - 1 cs de coriandre - sel, poivre du moulin - 6 feuilles de riz - 40 cl d'huile pour la friture - 2 cs de sauce soja - 1 pointe de miel - 1 cs de jus de citron


Préparer la farce :
Réhydrater les champignons noirs. Les hacher finement.
Faire cuire le colin au court-bouillon 7-8 min. L'émietter.
Faire revenir les échalotes dans l'huile d'olive. Sur feu moyen, ajouter les petits pois, les lamelles de carotte, les pousses de soja, le chou chinois, les champignons. Mouiller avec le bouillon ayant servi à la cuisson du poisson. Faire cuire environ 15 min.
En fin de cuisson, rajouter les oeufs. Mélanger. Ajouter la coriandre. Saler, poivrer. Retirer du feu. Incorporer le poisson.

Constituer les nems :
Faire tremper une feuille de riz dans de l'eau froide pour la rendre souple. L'étaler sur un torchon propre pour absorber l'excès d'eau. Disposer sur le haut de la feuille une quenelle de farce. Rabattre le bord supérieur sur la quenelle puis les bords latéraux et rouler le nem sur lui même. Bien sécher le bord inférieur de la feuille de riz pour qu'il colle. Recommencer jusqu'à épuisement de la farce.

Préparer la friture :
Dans une petite casserole, faire chauffer l'huile de friture. Inutile d'en mettre trop. Quand l'huile est bien chaude (elle crépite un peu), y déposer les nems un par un pour éviter qu'ils ne collent entre eux. Les retourner régulièrement si l'huile ne les recouvre pas entièrement. Quand ils sont bien durs et dorés, les retirer et les égoutter au-dessus d'une casserole avec une passoire. Les déposer dans un plat quand ils ont un peu refroidi.

Préparer la sauce :
Nous n'avions plus de cette délicieuse sauce aigre-douce qui accompagne si bien les nems alors on en a improvisé une autre... Mélanger la sauce soja, le miel et le citron.

Servir... avec des feuilles de salade pour les enrouler avant de les tremper dans la sauce et de les amener à la bouche. ;)


-->> L'huile de friture ne doit absolument pas être jetée dans l'évier !! En remplir une bouteille vide, bien la fermer et la jeter dans la poubelle ordinaire. Le Géant vert vous en dit un peu plus...


Les Occidentaux ont souvent tendance à confondre nem et rouleau de printemps. Or le premier, frit, se mange chaud alors que le second, garni de crudités, se mange froid et cru.
Ceci dit, existe-t-il une différence entre "nems" et "pâtés impériaux" ? Après recherches sur le net (pas très fructueuses), il semble que les deux termes désignent bien le même plat : appelés "cha gio" dans le sud du Vietnam...


Liens : - les nems végétariens d'Anne qui m'ont mis l'eau à la bouche et décidé à tenter la friture sans friteuse...
- les nems au porc et aux crevettes d'Eve qui nous propose un petit tutoriel illustré de pliage des nems... Très pratique !!


17 juin 2006

BAUMES POUR LES LEVRES

Pour commencer, une petite recette toute simple, abordable par tous :


Faire fondre au bain-marie 1cc de cire d'abeille râpée, 2cc d'huile d'olive et 1cc d'huile de coco.
Hors du feu, incorporer 1/2cc de miel et 6 gouttes d'arôme de fleur d'oranger.
Mélanger.
Verser dans un mini-pot.




Cette première recette de baume pour les lèvres était concluante mais méritait améliorations. La texture était bonne mais sentait trop l'huile d'olive à mon goût. Je vous donne donc ma deuxième recette, appréciée par mes copines durant tout cet hiver.



Pour 3 petits pots

2cs de cire d'abeille - 4cs d'huile d'amande douce - 1 cs de beurre de cacao râpé - 1cs d'huile de coco - 1cs de miel - 2 gouttes de teinture de benjoin - un petit bout de rouge à lèvres (ici "marron" à lèvres)


Au bain-marie, faire fondre la cire, le beurre et les huiles.
Quand le mélange est homogène, retirer du feu.
Ajouter le miel, la teinture de benjoin et le morceau de rouge à lèvres.
Mélanger jusqu'à ce que tout soit intimement lié.
Verser dans des petits pots stérilisés. Laisser refroidir.


Notes
Le rouge à lèvres sert pour la couleur ; Couleur caramel propose une gamme 100% naturelle et non testée sur les animaux. J'ai vu (trop tard) qu'Hooly suggérait d'ajouter une pincée de cacao à la préparation des baumes pour leur donner une jolie couleur brune... Ce sera pour la prochaine fois.
On entend dire que la teinture de benjoin est conservatrice. Selon mon pharmacien, aucun des composants qui la constituent ne pourrait jouer le rôle de conservateur... J'en ai surtout ajouté pour son odeur vanillée.
La consistance du baume est cette fois peut-être un eu trop crémeuse. Il faudra mettre moins de miel la prochaine fois ou moins d'huile d'amande douce. Et son côté sucré ne sera peut-être pas du goût de tous... quand d'autres se lècheront les babines. ;)


Liens
Le baume à lèvres d'Hooly dont la recette (qu'elle a aussi publié sur Ekopedia) me semble une excellente base !
Le baume pour les lèvres de Blue
Le baume pour les lèvres citron-miel du Lutin
Le baume cacao-cerise pour les lèvres de Martine
Le baume pour lèvres au géranium de Pescalune
Le baume pour lèvres au miel de Lyla
Le baume à lèvres antigerçures de Poésie
Le baume à lèvres de Patacaisse
Le baume protecteur pour lèvres de Lili bellule
Le baume à lèvres à l'amande de Lullaby


16 juin 2006

SUCRE ROUX AUX EPICES

Pour relever une recette ou accompagner le café, j'aime bien avoir sous la main du sucre roux aux épices. C'est très simple à faire et c'est toujours original et exotique.
Il faut penser à le préparer à l'avance pour que le sucre s'imprègne des arômes.

- Du sucre de canne bio
- Des épices : bâton de cannelle, noix de muscade râpée, graines de cardamone écrasées, petites racines de gingembre...

Il suffit de mélanger les épices au sucre et de laisser "mariner" dans un pot hermétique, à l'obscurité pendant 3 semaines/1 mois en secouant de temps en temps. Puis on tamise et on conserve dans un bocal.

15 juin 2006

CHOCOLAT AUX EPICES A OFFRIR

Je crois que c'est la recette de "chocolat chaud aux épices" de Blue qui m'a donné l'idée d'intégrer une préparation de chocolat en poudre à mes cadeaux de Noël...


Ingrédients
- du cacao en poudre non sucré
- du lait écrémé en poudre
- du sucre roux aux épices

Préparation
Après de nombreux essais de dégustation, les proportions idéales me semblent être de 3 mesures de lait pour 1 de caco et 1 de sucre. Le tout bien mélangé.

Dégustation
Dans un mug, verser de l'eau chaude (non bouillante) sur 3cs de ce mélange.

Conservation
1 mois à cause du lait en poudre


Note
J'ai utilisé du lait en poudre écrémé car le jour où j'en cherchais, ma biocoop n'en proposait que du écrémé. Mais pour une texture plus onctueuse, préférez le lait en poudre demi-écrémé ou entier. Celui que j'ai préparé aura le mérite d'être plus digeste.
Si vous n'êtes pas fan du lait en poudre, vous pouvez toujours préparer une version sur laquelle il faudra verser du lait à la place de l'eau.

14 juin 2006

FEVES A LA TOMATE

Les fèves des marais, qui selon Pythagore renfermaient l'âme des morts, sont nourrissantes, aussi en fat-il peu pour calmer les appétits.
La recette est de M. Moi, j'aide à écosser les fèves. :)



Pour 2 personnes

250g de fèves - 5 tomates cuites - 200g de champignons cuits (ici des rosets) - 1 branche de thym - 1 feuille de laurier - quelques aiguilles de romarin - 1 gousse d'ail hâchée - 1cs de persil hâché - 1cs d'huile d'olive - poivre et sel



Ecosser et "dérober" (=décortiquer la peau) les fèves
Les faire revenir dans l'huile d'olive chaude 2-3 min pour qu'elles conservent leur croustillant.
Sur feu moyen, ajouter les tomates, les champignons, les herbes et l'ail. Saler, poivrer.
Laiser réduire jusqu'à absorption du liquide.
Déguster (ici accompagné de riz).



Lien
La fiche aliment de Passeport-sante

13 juin 2006

MASQUE CAPILLAIRE A L'ARGILE

Encore quelques recettes rapatriées pour finir la semaine. Les nouvelles fraîches (idéales sous cette chaleur ;) feront leur apparition dès lundi...

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A chaque changement de saison, mes cheveux prennent une teinte tristounette et se fatiguent beaucoup plus vite : ils graissent plus et tombent plus facilement.
Pour remédier à cela, rien de tel qu'un petit masque capillaire...

Recette pour cheveux clairs de nature grasse
argile verte en poudre
2cs d'huile de jojoba
1cs d'huile de calendula
1cs de vinaigre de cidre
1 blanc d'oeuf
2gttes d'huile essentielle de citron
2gttes d'huile essentielle d'eucalyptus
1gtte d'huile essentielle d'ylang-ylang

Diluer les HE dans les huiles végétales, mélanger au vinaigre et à l'oeuf, ajouter de l'argile jusqu'à obtenir une pâte homogène, plutôt liquide de manière à bien l'appliquer sur les cheveux, secs. Vous pouvez vous aider d'un pinceau mais les mains restent le plus pratique.
Recouvrir d'une serviette chaude. Laisser poser 20 min (retirer si l'argile sèche trop, tire les cheveux ou gratte le cuir chevelu). Faire un shampoing, neutre de préférence.
Utiliser de l'eau citronnée (le jus d'un citron pour 1L d'eau) en dernier rinçage.

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Notes : l'argile verte absorbe l'excès de sébum, l'huile de jojoba fortifie le cheveu et favorise sa repousse, l'huile de calendula éclaircit les cheveux, le vnaigre de cidre régule le PH du cuir chevelu, le blanc d'oeuf nourrit la chevelure, l'HE de citron combat la séborrhée, celle d'eucalytus est un bon oxygénant et celle d'ylang-ylang enraye la chute des cheveux. Quant au jus de citron dans l'eau de rinçage, il fera briller les cheveux blods tout en étant un bon astringent pour les cheveux gras.


Les effets sont immédiats : mes cheveux paraissent moins ternes, plus clairs, plus brillants, plus forts. Reste à voir s'ils graisseront moins vite que d'habitude (EDIT : j'ai gagné un à deux jours entre deux lavages).


Variante pour cheveux bruns
Remplacer (ou supprimer) l'huile de calendula par une huile de votre choix. Remplacer l'huile essentielle de citron par de l'huile essentielle de sauge.
Dans l'eau de rinçage, remplacer le citron par 4cs de vinaigre de vin.


05 juin 2006

DE RETOUR DE LONDRES...

Je ne vous l'avais même pas annoncé, le départ s'étant précipité, mais je suis partie à Londres pour 4 jours avec M. J'avais organisé ça en catimini pour son anniversaire et la surprise a été de taille puisqu'il en rêvait. Mon premier et dernier séjour sur le sol anglais remontait déjà à quelques années, lors d'une colo de vacances améliorée où mon souvenir le plus marquant fut d'avoir appris à danser la Macarena... J'étais donc plutôt excitée à l'idée de découvrir la capitale anglaise avec des yeux débarrassés des ornières de l'adolescence. Après ma découverte du charme de Bruxelles, mon béguin pour Paris, ma tendresse immodérée pour Rome, mes souvenirs d'enfance à Madrid, Londres allait devoir en faire un max pour rivaliser... Et croyez-moi, elle a plus que jamais relevé le défi !!! ;)

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Partis aux aurores de Poitiers jeudi matin, nous avons emprunté le TGV qui en 1h1/2 nous a emmenés à Paris-Montaparnasse. La SNCF avait prévu 2h de trou dans notre planning avant de prendre l'Eurostar. Sans nous presser, nous avons gagné la gare de Paris-Nord, nous nous sommes attablé à un café, avons commencé à élaborer les projets de visite du jour. 1/4h avant le départ, nous nous sommes pointés comme des fleurs à l'embarcadère... pour apprendre que l'enregistrement se fait normalement 1/2h minimum avant le départ du train ! Heureusement, il n'y avait pas foule et nous avons pu nous présenter rapidement aux douaniers qui m'ont fait remarqué, avec toute la politesse dont un douanier peut faire preuve, que ma carte d'identité ne serait plus valable le mois prochain (gros soupir de soulagement, je n'aurais jamais pensé à vérifier si le départ avait été prévu en juillet !).
Il était moins une, on a failli rester bloqués à Paris. Heureusement, nous franchissons la frontière (ne pas penser que des tonnes d'eau nous encerclent dans le tunnel). Arrivés à la gare de Waterloo, nous hallucinons longuement sur les prix des tickets de métro. On choisit la formule simple : un aller pour l'hôtel que nous utiliserons en fin de journée. Nos gros sacs sur le dos, nous entamons nos premières pérégrinations londonniennes. Un petit tour de la gare pour se repérer, puis nous traversons la Tamise, les gens ont l'air moins pressés et renfrognés qu'à Paris, on aperçoit Big Ben qui sonne juste les coups des 1h, comme pour nous rappeler d'adapter nos montres au décalage horaire. Les bus à deux étages et les taxis colorés semblent être les seuls à circuler. On s'arrête devant les célèbres cabines rouge, étonnés qu'il en reste finalement tant dans la ville. Un coup d'oeil à Westminster Abbey et à la statue de Churchill et direction St James's Park. Le temps est maussade, nos K-Ways nous donnent encore plus des allures de touristes. Dans le parc, nous croisons d'étonnants oiseaux, comme cette famille de pélicans. La végétation semble avoir été taillée de manière à garder un côté sauvage. Nous marchons jusqu'à Buckingam Palace où la reine ne descend même pas nous accueuillir. Ses gardes à bonnets en fourrure d'ours gardent l'entrée, arme en main, talons claquant au sol lors de leur marche militaire désuette. Nous ne nous attardons pas. Après avoir traversé Green Park, nous remontons l'avenue jusqu'à Picadilly Circus. Vitrines de luxe, les hôtels, restaurants et magasins arborent de nombreux noms français, apparent signe de raffinement (?) qui prête à nous faire sourire. Devant le théâtre du Criterion, des punks à crête colorée attirent l'oeil des passants. Nous continuons notre route vers Leicester Square où avec l'éclaircie, la foule s'est amassé sur les bancs, les terrasses des cafés et les trottoirs. Fatigués, nous posons nos sacs et nos fesses dans le Starbucks le plus proche. Nous apprécions particulièrement l'usage du papier recyclé, qui compense à peine la tasse jetable à bien y réfléchir... Mais l'image de tous ces gens, gobelet en main dans les rues, reste dans mon esprit symboliquement forte dans ma représentation des Londoniens. Après un petit tour de Chinatown, nous nous dirigeons vers Covent garden. Le petit labyrinthe des rues nous promènent dans un quartier aux allures de village. Tout est impeccable, les devantures des boutiques sont colorées, le charme opère tout de suite. Nous découvrons le petit marché couvert. Nous commençons à accuser le coup, nous sommes lévés depuis bien longtemps et nos sacs semblent peser de plus en plus lourds sur nos épaules. Nous marchons encore 1h à travers la ville avant de gagner la station de métro qui nous amènera directement à la plus proche de l'hôtel, réservé en périphérie. Il faut dire que la distance qui séparent les stations est toujours importante. Nous sommes impressionnés par la propreté et la modernité du métro. Nous descendons à Canary Wharf, dans les docklands, quartier des affaires où les hommes blancs costard-cravates, à la sortir du bureau, boivent leur pinte de bière debout devant les bars. Indiens, Pakistanais, Noirs, Asiatiques (, femmes) sont nombreux mais occupent souvent des postes "subalternes". Londres ici ne fait pas figure d'exception. L'hôtel proposé par voyages-sncf est un 4 étoiles. Nous avons un peu peur d'être regardés de travers à cause de notre accoutrement de routard mais pas du tout. Notre chambre est spacieuse, un plateau petit-déjeuner nous fera économiser l'argent d'un repas. A la télé, les Simpsons se disputent dans leur langue originale. Fourbus, nous optons après un bain chaud pour un dîner-buffet à l'hôtel.

Vendredi, couchés tôt, nous nous réveillons tôt. Il fait beau. Nous n'emportons que le strict nécessaire et optons pour une day travelcard qui nous permettra de prendre les transports en commun autant de fois que nécessaire. Nous traversons presque toute la ville en métro pour nous rendre sur le marché de Portobello Road : fripes, légumes, gadgets, cuisine à emporter... On y trouve de tout et le quartier est agréable, notamment grâce aux façades peintes et aux arbres qui longent les allées. On passe à côté de Notting Hill où les demeures victoriennes immenses ne nous encouragent pas à y chercher les décors où Hugh Grant tombe amoureux de Julia roberts. Nous descendons toute l'avenue jusqu'à Kensington Gardens et Hyde Park où nous faisons une halte au bord des lacs après avoir donné à manger aux écureuils apprivoisés avant de reprendre le métro. Un délicieux club-sandwich avalé dans un "Prêt à manger" et nous nous rendons à la National Gallery où l'on peut admirer quelques oeuvres de Mantegna, Boticelli, Van Gogh, Monet... La plupart des musées londoniens sont gratuits. C'est peut-être une des raisons pour lesquelles on y croise peu de monde. De là, nous partons faire un tour dans la City avant de traverser le London Bridge. Au hasard des rues, nous découvrons un joli marché couvert, le "green market". Les pubs sont animés, le week-end commence pour les Londoniens, demain, il y a match. En début de soirée, nous nous rendons à Greenwich Village et sirotons des smoothies sur la jetée. Le marché vient de se terminer, le spectacle de la Tamise avec les derniers rayons de soleil qui percent le ciel est magnifique.

Samedi, le soleil a décidé d'être de la partie. Nos déambulations dans le marché de Camden Town n'en sont que meilleures. Ce quartier restera peut-être notre meilleur souvenir. Nous n'avons jamais vu une telle effervescence et une telle variété de stands et de boutiques. Les façades des magasins sont décorées d'énormes sculptures colorées en papier mâché. On y croise punks, familles, touristes, bobos... On y vend de tout ! On s'attable à côté d'autres gens pour manger sur le pouce une spécialité chinoise ou italienne. On passe d'une boutique futuriste où rien que la tenue des vendeurs vaut le détour à des stands de bijoux artisanaux en passant par les galeries de fripes et les ateliers de tatouage. Encore bercés par cette ambiance, nous traversons le Regent's Park où Londoniens prennent des bains de soleil, pique-niquent, frappent la balle. Encore un petit tour de métro et nous voilà à la Tate Britain où les artistes britanniques sont à l'honneur ; on y découvre notamment le magnifique "Lady of Shalott" de John William Waterhouse's. Pour changer de nos transports souterrains, nous embarquons à bord du ferry qui relie les galleries jumelles. De la Tamise, nous observons le paysage sous un autre angle. Sur la rive droite, le London Eye tourne et offre le vaste panorama londonien aux touristes. A quai, nous passons à côté du Globe Theatre de Shakespeare pour nous rendre à la Tate Modern. Hébergé dans une ancienne usine, le musée s'étale sur plusieurs étages. On y voit de nombreuses oeuvres d'artistes contemporains, surprenantes, ingénieuses, parfois hermétiques. Les vérandas ouvrent la vue sur Londres. Nous restons scotchés devant le Video quartet de Christian Marclay où son montage de centaines d'extraits de films concentrés sur des instruments, des chants, des bruits donnés à voir sur quatre écrans juxtaposés donnent à entendre un veritable partition musicale. Prouesse sonore et visuelle. En sortant, il fait encore très beau et nombreux sont les gens sur les quais. Nous dînons dans un restaurant de la chaîne japonaise des Wagamama avant de regagner l'hôtel.

Dimanche, nous remettons nos sacs sur nos épaules, plus lourds qu'à l'arrivée des souvenirs emportés. Nous descendons à White Chapel où Jack L'Eventreur égorgea ses premières victimes. Nous baguenaudons à travers le marché populaire de Brick Lane, dépensons nos dernières livres sterling. Nous avons retenu la leçon et arrivons en avance à la gare de Waterloo. Le trajet du retour nous ramène à Poitiers, la tête pleine de souvenirs, bien décidés à repartir un jour !

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Quelques infos pratiques
- L'AR Paris-Londres en Eurostar se fait en 2h35 (durée d'un trajet) pour moins de 100€.
- L'hôtel où je suis descendue est le Britannia International Hotel **** dans le quartier calme de Canary Wharf. Compter 100€ par nuit pour une chambre double avec baignoire et vue sur les docks (l'hébergement est hors de prix à Londres !). Le plateau petit-déjeuner servi dans la chambre gratuitement et quelques gâteaux achetés en supermarché vous permettront de bien commencer la journée. Les restaurant de l'hôtel sont chers et surtout de piètre qualité.
- On peut manger pour moins de 5£ (7,5€) le midi dans les chaînes de sandwiches ou sur les marchés. Allez en confiance dans les "Prêt à manger", leur clubs sont délicieux ! Les Wagamama sont tout aussi bons mais plus chers (compter entre 7 et 9£ pour un plat, copieux).
- Faites faire votre carte étudiant internationale pour bénéficier des tarifs avantageux des cartes Oyster pour les transports mais seulement si votre séjour est au moins d'une semaine et/ou que vous avez prévu de faire des attractions payantes telles que l'Aquarium, le Dungeon ou le musée Tussaud par exemple car sinon, elle ne sera pas rentable.
- N'oubliez pas le pourboire d'au moins 10% dans les bars et les restos pour le service rarement compris.

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